Diagnostic de
l'apnée du sommeil :
quels examens réaliser ?

Tout savoir sur la polygraphie ventilatoire et la polysomnographie, les
examens requis pour diagnostiquer le Syndrome d’Apnées du Sommeil.

Apnée du sommeil Diagnostic

Diagnostic du l’apnée du sommeil

La première étape pour obtenir un diagnostic de l’apnée du sommeil consiste à prendre RDV avec son médecin traitant. Si le risque de faire de l’apnée du sommeil est avéré, le médecin prescrit la consultation d’un spécialiste. Vient ensuite le temps des examens. 

En fonction de vos symptômes et de votre situation personnelle, le médecin spécialiste des troubles du sommeil peut vous prescrire soit une polygraphie ventilatoire (ou PG) soit une polysomnographie (ou PSG). La polysomnographie est un examen du sommeil complet, qui permet de diagnostiquer divers troubles du sommeil, qu’ils soient respiratoires (tels que le Syndrome d’Apnées du Sommeil) ou non (par exemple la parasomnie). La polygraphie est un examen du sommeil centré sur les troubles de la respiration nocturne, il permet donc de diagnostiquer principalement le Syndrôme d’Apnées du Sommeil. 

Apnée du sommeil diagnostic qui consulter

Qui consulter pour obtenir un diagnostic de SAS ?

Médecins spécialistes du sommeil

Seul un médecin formé spécifiquement aux troubles du sommeil peut poser un diagnostic de Syndrome d’Apnées du Sommeil et vous prescrire le traitement adéquat à votre situation personnelle. Cependant, vous devriez en premier lieu consulter votre médecin traitant pour obtenir un courrier.

Polysomnographie

Quels sont les examens médicaux pour le diagnostic de l’apnée du sommeil ?

Polygraphie ou Polysomnographie

Il existe deux examens pour évaluer votre sommeil et ses troubles. La polysomnographie est l’examen de référence, le plus complet. Une alternative centrée uniquement sur la respiration nocturne peut également vous être prescrite : la polygraphie ventilatoire. Votre médecin spécialiste du sommeil vous prescrira l’examen le plus adapté à votre situation personnelle.

Traitement apnée du sommeil

Quels sont les traitements pour l’apnée du sommeil ?

Les solutions pour retrouver un sommeil de qualité

En fonction de la nature et de la sévérité de votre Syndrome d’Apnées du Sommeil, votre médecin vous prescrit un traitement adapté. En cas de SAS obstructif sévère, le traitement par Pression Positive Continue (PPC) est le traitement de référence.

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Prise en charge diagnostic apnée du sommeil

Le diagnostic de l’apnée du sommeil est-il pris en charge par l’Assurance Maladie?

Les examens du sommeil, que ce soit la polygraphie ventilatoire ou la polysomnographie, prescrits par le médecin spécialiste du sommeil sont pris en charge par l’Assurance Maladie, sous certaines conditions. Les détails du remboursement dépendent toutefois de la facturation du dépassement d’honoraires, généralement pris en charge par les mutuelles.

Foire aux
questions

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées. Pour toute autre question, contactez-nous et nous serons ravis d’échanger avec vous !

FAQ

la polysomnographie est une étude du sommeil plus complète réalisée dans un laboratoire spécialisé, destinée à étudier le sommeil dans sa globalité et ses troubles variés. La polygraphie quant à elle, est une étude plus simplifiée qui peut être réalisée à domicile, généralement axée sur la respiration nocturne pour le diagnostic du Syndrome d’Apnées du Sommeil. Le choix entre les deux dépend des besoins diagnostiques spécifiques du patient, de ses symptômes, de sa situation personnelle et des recommandations du médecin spécialiste qui prescrit l’examen..

La durée de l’examen du sommeil peut varier en fonction du type de test réalisé et des protocoles spécifiques du laboratoire du sommeil. Les deux principaux types d’études du sommeil sont la polysomnographie (PSG) et la polygraphie à domicile.

  1. Polysomnographie (PSG) en laboratoire : C’est une étude du sommeil complète réalisée dans un laboratoire du sommeil. Elle implique la surveillance simultanée de plusieurs paramètres physiologiques pendant le sommeil, tels que l’activité cérébrale, l’activité oculaire, l’activité musculaire, la fréquence cardiaque, la respiration, etc. La durée de la PSG en laboratoire est généralement d’une nuit complète, d’environ 7 à 9 heures, pour capturer les différents stades du sommeil et identifier les troubles potentiels.
  2. Polygraphie ventilatoire à domicile (PG): La polygraphie à domicile est une étude plus simplifiée réalisée à domicile. Elle surveille certains paramètres du sommeil, tels que la respiration, la fréquence cardiaque, et l’oxygénation sanguine. La durée de la polygraphie à domicile peut être d’une nuit ou de quelques nuits, en fonction des protocoles du laboratoire et des besoins diagnostiques spécifiques.

Il est important de noter que la durée exacte peut varier en fonction des pratiques du laboratoire du sommeil, des besoins du patient et de la complexité des symptômes présentés. Les professionnels du sommeil peuvent recommander la durée appropriée en fonction de l’évaluation initiale et des objectifs de l’étude du sommeil. Dans tous les cas, il est essentiel de suivre les instructions du professionnel de la santé pour garantir des résultats précis et significatifs.

La sévérité du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est mesurée par le nombre d’événements respiratoires de type apnées ou hypopnées par heure de sommeil. Ces mesures sont utilisées pour déterminer l’indice d’apnées-hypopnées (IAH)

  • Sévérité du SAS :
    • Pas de SAS : IAH inférieur à 5 par heure.
    • Léger : IAH entre 5 et 15 par heure.
    • Modéré : IAH entre 15 et 30 par heure.
    • Sévère : IAH égal ou supérieur à 30 par heure.

La classification en termes de sévérité aide les professionnels de la santé à déterminer la gravité du SAS chez un individu et à élaborer un plan de traitement approprié. En plus de l’IAH, la gravité du SAS peut également être évaluée en tenant compte des symptômes tels que la somnolence excessive, la fatigue, les troubles de la concentration et les maux de tête matinaux. Ces aspects sont pris en compte dans l’évaluation globale de la sévérité du syndrome.

Les acronymes SAS, SAOS, SAHOS et SACS sont souvent utilisés pour décrire différentes conditions liées aux troubles respiratoires du sommeil. Voici ce que chacun de ces termes signifie :

  • SAS – Syndrome d’Apnées du Sommeil : Le terme générique « Syndrome d’Apnées du Sommeil » englobe un ensemble de troubles caractérisés par des interruptions temporaires de la respiration pendant le sommeil. Cela inclut les apnées obstructives, les apnées centrales et les hypopnées. 
  • SAOS – Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil : Le SAOS est une sous-catégorie du SAS. Il se caractérise spécifiquement par des épisodes d’apnée obstructive, où la respiration est obstruée malgré les efforts respiratoires. C’est la forme la plus courante de SAS.
  • SAHOS – Syndrome d’Apnées Hypopnées Obstructives du Sommeil : Le terme SAHOS est parfois utilisé de manière interchangeable avec SAOS, car il fait référence à un syndrome qui inclut des apnées et des hypopnées, principalement de nature obstructive. 
  • SACS – Syndrome d’Apnées Centrales du Sommeil : Le SACS concerne les apnées centrales, où la respiration est interrompue en raison d’un manque d’effort respiratoire, contrairement au SAOS où l’obstruction des voies respiratoires est en jeu. Les apnées centrales sont liées à un dysfonctionnement du système nerveux central qui contrôle la respiration.

Il est important de noter que ces termes sont souvent utilisés par les professionnels de la santé et les spécialistes du sommeil pour diagnostiquer et classer les troubles respiratoires du sommeil en fonction de leurs caractéristiques spécifiques. Si vous avez des symptômes ou des préoccupations liées au sommeil, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation approfondie et un diagnostic précis.

Tout savoir sur le diagnostic de l’apnée du sommeil 

Retrouvez ici des informations détaillées sur les différentes étapes du parcours de soin, la polygraphie ventilatoire et la polysomnographie, les examens de référence, ainsi que sa prise en charge par l’Assurance Maladie.

Il est capital d’apprendre à identifier les symptômes du syndrome d’apnées du sommeil. En effet, les conséquences sur la santé au quotidien comme à long terme sont importantes. Or, la personne apnéique a tendance à sous-estimer sa fatigue, sa somnolence, ou à associer ses symptômes à d’autres causes : rythme de vie soutenu, pression professionnelle, etc. Les facteurs déclenchant la consultation sont souvent soit un proche qui s’inquiète des pauses respiratoires durant la nuit, soit des frayeurs engendrées par la somnolence au volant.

Apprendre à reconnaître les symptômes d’apnée du sommeil qui doivent alerter

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil s’accompagne d’un large panel de symptômes. Il est important d’apprendre à les repérer de jour comme de nuit. 

En journée, le patient est notamment atteint de somnolence diurne excessive. Provoquant un besoin intense d’endormissement, cette somnolence est particulièrement dangereuse au volant. La somnolence s’accompagne de fatigue chronique, de céphalées matinales, de troubles de la mémoire ou encore d’irritabilité. Autant de symptômes diurnes liés à la fragmentation du sommeil pendant la nuit, qui en réduit fortement sa qualité et son caractère récupérateur.

L’apnée obstructive du sommeil se remarque également de nuit. C’est souvent le partenaire de lit qui repère un ronflement important, mais aussi des pauses respiratoires (apnées) ou même la bruyante reprise de la respiration qui accompagne les apnées. En effet, le patient n’est pas conscient de ses troubles respiratoires, survenant par intermittence ou de son ronflement. En revanche, il peut constater de manière régulière et durable, une hypersudation, une nycturie (réveils nocturnes pour aller uriner) ou de multiples sensations d’étouffement au cours de la nuit.

Consulter un médecin spécialiste des troubles du sommeil : une nécessité pour poser un diagnostic

Le médecin spécialiste des troubles du sommeil est appelé somnologue. Il est souvent pneumologue, mais d’autres professions de santé peuvent se spécialiser dans le sommeil, telles que :

  • l’ORL ;
  • le cardiologue ;
  • le neurologue.

Afin de pouvoir consulter l’un d’eux, vous devez d’abord vous rendre chez votre médecin généraliste. C’est lui qui vous fournira un courrier de recommandation pour consulter un médecin spécialiste. C’est le médecin somnologue qui prescrit ensuite une polysomnographie ou une polygraphie ventilatoire, en tenant compte de l’analyse clinique des symptômes et de la situation personnelle des patients.

La polysomnographie PSG est l’analyse du sommeil la plus complète. Elle est indiquée pour le diagnostic de l’apnée du sommeil mais aussi tous autres troubles du sommeil, respiratoires ou non. Il consiste en un enregistrement du sommeil réalisé en général dans un laboratoire du sommeil.

Comment se déroule l’enregistrement du sommeil au cours de cet examen ?

Durant les tests, les patients sont équipés de nombreux capteurs, positionnés des jambes à la tête, et peuvent également être filmés avec leur accord. L’objectif est de collecter les données de mouvements électriques des muscles (jambes, cage thoracique), du visage (menton, yeux) et du cerveau, afin de définir ceux qui troublent de manière anormale le sommeil du patient.  La prise vidéo permet, quant à elle, d’en apprendre davantage sur les éventuels mouvements et/ou comportements inhabituels qui surviennent au cours de la nuit comme c’est le cas lorsque les patients souffrent de parasomnies telles que le somnambulisme ou les terreurs nocturnes. La plupart du temps, la mise en place technique de l’examen de polysomnographie requiert pour le patient de passer la nuit dans un établissement médicalisé (service du sommeil). 

Quelles sont les informations collectées par les appareils polysomnographes ?

Grâce à l’utilisation de nombreux capteurs, conçus pour mesurer l’activité cérébrale, les mouvements musculaires & oculaires, le débit et l’effort respiratoire, la position de sommeil, l’enregistrement du sommeil permet de :

  • définir la durée et la qualité du sommeil ;
  • cerner la nature précise, l’origine et la sévérité des troubles du sommeil.

Les capteurs d’oxygénation du sang, du rythme cardiaque permettent en outre d’évaluer l’impact des troubles du sommeil sur l’organisme, notamment sur le système cardio-vasculaire. Dans le cas du syndrome d’apnées du sommeil, on mesure notamment le nombre et la durée des événements respiratoires de type apnées ou hypopnées, mais également le nombre de micro-éveils qui fragmentent le sommeil.

La PG ventilatoire est un enregistrement de la respiration nocturne. Le patient peut généralement passer la nuit à son domicile, dans son propre lit. C’est la prescription la plus courante et la plus simple pour obtenir un diagnostic de l’apnée du sommeil.

Des capteurs (position de sommeil, canule nasale pour mesurer le débit d’air, sangles thoraciques pour mesurer l’effort respiratoire, oxymétre au niveau du doigt pour collecter les données relatives à l’oxygénation dans le sang et à la fréquence cardiaque) sont installés sur le corps des patients en fin de journée dans une clinique du sommeil ou dans un cabinet médical. Le patient passe la nuit chez lui, en respectant ses habitudes de sommeil. Il rapporte l’ appareil et ses capteurs le lendemain matin.

L’enregistrement permet de définir la présence et, le cas échéant, la nature de votre syndrome d’apnées du sommeil (typologie et origine des événements respiratoires). Sa sévérité et son impact sur votre système cardio-vasculaire sont également analysés.

Les capteurs et appareils employés au cours d’une PSG étant nombreux et sensibles, le patient doit généralement se rendre dans un laboratoire du sommeil. Un technicien du sommeil vérifie la qualité des signaux et de l’enregistrement tout au long du test. En outre, les appareils sont parfois difficilement mobiles, à l’image de la caméra de nuit.

La PG se réalise couramment à domicile, car elle se limite à certains capteurs et les appareils sont conçus pour être transportables, petits et discrets. La mise en place des capteurs nécessite cependant un expert (technicien du sommeil ou le médecin lui-même) pour assurer la qualité d’enregistrement des données.

Si l’un des examens met en lumière un syndrome d’apnées du sommeil, la prochaine étape consiste pour votre médecin à vous prescrire le traitement approprié. Il existe en effet plusieurs traitements. Le plus efficace, surtout en cas de diagnostic de l’apnée du sommeil sévère (indice d’apnée/hypopnée par heure supérieur à 30), est le traitement par PPC (pression positive continue). Bien être accompagné dans l’installation, l’appropriation et le suivi du traitement au quotidien améliore fortement vos chances de  réussite du traitement. 

Vous venez d’apprendre que vous souffrez d’apnée du sommeil après une polygraphie ou une polysomnographie ? Somniplanet accompagne, de manière professionnelle et personnalisée, les patients à chaque étape du traitement par PPC, de sa mise en place initiale à son suivi au long cours.