Foire aux questions

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées.

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FAQ

Peut-on changer de prestataire de santé à domicile ?

Oui absolument. Vous êtes entièrement libre de choisir le prestataire de santé qui vous accompagne au quotidien. Pour en savoir plus, contactez-nous !

Voyager avec votre appareil de Pression Positive Continue (PPC) est tout à fait possible, mais requiert une planification préalable pour assurer que vous avez tout ce dont vous avez besoin et pour garantir un voyage confortable. Voici quelques conseils pour voyager avec votre appareil de PPC :

1. Vérifiez les réglementations de voyage : Consultez les règles et réglementations des compagnies aériennes ou de tout autre moyen de transport que vous prévoyez d’utiliser. La plupart des compagnies aériennes permettent aux passagers de transporter des appareils de PPC en cabine, mais des règles spécifiques peuvent s’appliquer.

2. Préparez une trousse de voyage : Créez une trousse de voyage pour votre appareil de PPC. Incluez le masque, le tuyau, l’appareil, les câbles. Rangez-les dans un sac de transport résistant.

3. Prévoyez une alimentation électrique : Assurez-vous d’avoir le bon adaptateur secteur ou un convertisseur de tension si vous voyagez dans une région où la tension électrique est différente. Certains appareils de PPC sont compatibles avec différentes tensions, mais vérifiez les spécifications de votre appareil.

4. Informez la compagnie aérienne : Si vous voyagez en avion, informez la compagnie aérienne à l’avance de votre intention d’utiliser un appareil de PPC. Vous pourriez avoir besoin d’une lettre du médecin confirmant la nécessité de l’appareil pendant le vol.

6. Vérifiez les spécifications de l’appareil : Assurez-vous que votre appareil de PPC est compatible avec les conditions de votre destination. Certains modèles sont conçus pour être utilisés à des altitudes plus élevées que d’autres.

7. Soyez prêt pour l’inspection de sécurité : Lors des contrôles de sécurité à l’aéroport, préparez-vous à retirer votre appareil de PPC du sac pour qu’il soit inspecté. La plupart des agents de sécurité sont familiers avec ces dispositifs.

8. Gardez des copies des documents importants : Ayez des copies de votre ordonnance, de la lettre du médecin, et de toute autre documentation médicale importante au cas où vous en auriez besoin lors de votre voyage.

9. Assurez-vous d’avoir des prises électriques accessibles : Dans votre destination, assurez-vous que l’hébergement dispose de prises électriques accessibles pour brancher votre appareil de PPC.

10. Contactez votre SomniCoach, qui pourra vous donner des conseils et recommandations éclairés en fonction de la durée et la destination de votre voyage.

La rapidité avec laquelle une personne ressent les bénéfices du traitement par Pression Positive Continue (PPC) peut varier d’un individu à l’autre. Pour certaines personnes, les améliorations peuvent être ressenties dès les premières nuits, tandis que d’autres peuvent nécessiter plus de temps pour s’habituer au traitement et commencer à ressentir les avantages. Il est courant que les utilisateurs nécessitent une adaptation initiale, et cela peut prendre quelques jours à quelques semaines avant que le traitement ne devienne pleinement confortable et bénéfique. Si des préoccupations persistent ou si les bénéfices ne sont pas ressentis comme prévu, il est important de communiquer avec votre SomniCoach, en liaison directe avec votre médecin spécialiste. Des ajustements de la pression ou du masque, ainsi que des conseils supplémentaires, peuvent être bénéfiques pour optimiser votre expérience de traitement.

Une catégorie de fuite, appelée fuite volontaire, située sur une pièce du masque en lui-même est normale, et même nécessaire à la purge de votre CO2, lors de l’expiration. Cette partie du masque, qui contient généralement des petits trous, ou une petite grille, est indispensable et ne doit pas être obstruée.

Cependant, certains patients subissent des fuites d’air d’une autre catégorie, au niveau des yeux ou des joues, ou du menton qui peuvent indiquer un problème qui doit être résolu. Ces fuites d’air, dites « involontaires », souvent assez bruyantes, peuvent compromettre l’efficacité du traitement en permettant à la pression d’air de s’échapper, ce qui peut entraîner une diminution de la pression et un inconfort pour le patient.

Voici quelques étapes que vous pouvez prendre pour résoudre les fuites d’air involontaires :

1. Ajustez correctement le masque : Assurez-vous que le masque est correctement ajusté sur votre visage. Les sangles doivent être bien serrées sans être trop serrées, et le masque doit être positionné de manière à couvrir le nez (masque nasal) ou le nez et la bouche (masque naso-buccal) de manière étanche.

2. Vérifiez l’état du masque : Inspectez le masque à la recherche de signes d’usure, de déchirures ou de fissures. Assurez-vous qu’il est correctement monté après nettoyage, et que toutes les pièces sont bien positionnées. Si le masque est endommagé, il peut ne pas sceller correctement, entraînant des fuites d’air. Si votre masque est endommagé, contactez votre SomniCoach.

3. Votre masque est-il le bon masque pour vous ? Assurez-vous que vous utilisez le type de masque recommandé pour votre traitement et qui est adapté à la forme de votre visage. Différents types de masques (nasal, facial, nasal-buccal) conviennent à différentes personnes.

4. Contactez votre SomniCoach :Il vous aidera à évaluer la situation, ajuster les paramètres si nécessaire, et recommander des solutions adaptées à votre cas.

Le nettoyage régulier du masque de la Pression Positive Continue (PPC) est essentiel pour maintenir une hygiène appropriée et assurer le confort et l’efficacité du traitement. Voici comment vous pouvez nettoyer un masque de PPC :

Nettoyage quotidien :

  1. Démontage du masque : Déconnectez le masque du tuyau et démontez les différentes parties du masque si elles sont amovibles selon le modèle.
  2. Lavage à l’eau tiède et savonneuse : Lavez les parties du masque (coussin, coque, harnais) à l’eau tiède et au savon doux. Utilisez un chiffon doux et non abrasif pour éviter d’endommager les composants.
  3. Rinçage abondant : Assurez-vous de bien rincer toutes les parties du masque à l’eau claire pour éliminer tout résidu de savon.
  4. Séchage à l’air : Laissez toutes les pièces du masque sécher à l’air. Évitez d’utiliser des serviettes en papier ou des chiffons qui pourraient laisser des peluches.

Conseils supplémentaires :

  • Éviter les produits chimiques agressifs : Évitez l’utilisation de produits chimiques forts, tels que l’alcool à friction, car ils pourraient endommager les matériaux du masque.
  • Suivre les instructions du fabricant : Respectez toujours les recommandations spécifiques du fabricant du masque pour le nettoyage et l’entretien.
  • Remplacement régulier : SomniPlanet vous envoie régulièrement certaines parties du masque, ou un nouveau masque, afin de remplacer certaines pièces « fatiguées » par l’usage quotidien et conserver l’efficacité du traitement.

Il est essentiel de nettoyer votre masque de PPC régulièrement pour éviter l’accumulation de bactéries et de garantir une expérience de traitement hygiénique et confortable. Si vous avez des doutes ou des questions, n’hésitez pas à contacter votre SomniCoach pour des conseils spécifiques.

Il est important de nettoyer régulièrement votre appareil de Pression Positive Continue (PPC) pour maintenir une hygiène appropriée et assurer son bon fonctionnement. Voici quelques étapes générales pour nettoyer votre appareil de PPC :

Nettoyage quotidien :

  1. Nettoyer le masque et le tuyau
  2. Passez un chiffon doux légèrement humide sur l’appareil pour le nettoyer.
  3. Nettoyer le réservoir d’eau : Si votre PPC utilise un humidificateur, videz et nettoyez le réservoir d’eau avec de l’eau tiède. Laissez sécher à l’air. En cas de tartre, suivez les instructions du fabricant pour l’éliminer.

Nettoyage hebdomadaire :

  1. Vérifier les filtres : Consultez le manuel d’utilisation pour savoir comment nettoyer les filtres. Les filtres sont des accessoires que SomniPlanet remplace régulièrement.

Conseils généraux :

  • Utiliser des produits doux : Utilisez des produits de nettoyage doux et non abrasifs, car des produits agressifs pourraient endommager les composants.
  • Laisser sécher à l’air : Il est recommandé de laisser les composants sécher à l’air plutôt que d’utiliser des serviettes qui pourraient laisser des peluches.
  • Éviter les produits chimiques agressifs : Évitez l’utilisation de produits chimiques forts, tels que l’alcool à friction, qui pourraient endommager les composants.
  • Suivre les instructions du fabricant : Respectez toujours les recommandations spécifiques du fabricant pour le nettoyage de votre appareil de PPC.

N’oubliez pas de consulter le manuel d’utilisation de votre appareil de PPC pour des instructions spécifiques au modèle que vous utilisez, car les exigences de nettoyage peuvent varier d’un appareil à l’autre. Si vous avez des doutes ou des questions, n’hésitez pas à contacter votre SomniCoach.

La fréquence et la durée d’utilisation de la Pression Positive Continue (PPC) sont généralement prescrites par un professionnel de la santé en fonction de la gravité de votre Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) et de vos besoins individuels. Voici quelques points généraux à considérer, mais il est important de suivre les recommandations spécifiques de votre médecin ou spécialiste du sommeil :

  1. Fréquence d’utilisation : En général, la PPC est prescrite pour être utilisée toutes les nuits pendant toute la durée du sommeil. L’utilisation régulière et constante est essentielle pour maximiser les avantages du traitement et maintenir les voies respiratoires ouvertes tout au long de la nuit.
  2. Durée d’utilisation : La durée d’utilisation recommandée est généralement la nuit entière, pour la totalité de la période de sommeil. La PPC est conçue pour être utilisée pendant le sommeil afin de traiter efficacement les apnées du sommeil et d’améliorer la qualité du sommeil.
  3. Adaptation progressive : Certains patients peuvent nécessiter une période d’adaptation progressive à l’utilisation de la PPC. Dans ces cas, votre médecin peut recommander de commencer par des sessions plus courtes et d’augmenter progressivement la durée d’utilisation au fil du temps.
  4. Consistance : La consistance dans l’utilisation de la PPC est essentielle pour obtenir des résultats optimaux. Utiliser l’appareil de manière régulière et continue favorise l’adaptation et le traitement efficace des apnées du sommeil.

Si vous avez des questions ou des préoccupations concernant l’utilisation de la PPC, n’hésitez pas à les discuter avec votre SomniCoach. Il est crucial de suivre les recommandations spécifiques fournies par votre médecin pour garantir le succès du traitement et améliorer votre qualité de sommeil.

Les réglages de pression impactent l’efficacité du traitement, mais également le confort du patient, et donc sa tolérance au traitement.

Les réglages de pression qui impactent l’efficacité de votre traitement ne sont accessibles qu’aux professionnels de santé qui vous accompagnent. Ils sont choisis par votre médecin pour répondre à vos besoins spécifiques et traiter votre maladie, tout comme une dose d’antibiotique précise vous est prescrite lorsque vous souffrez d’une infection.

Les réglages de confort, tels que le niveau d’humidification de l’air, ou la possibilité de réduire, sur un court instant, le niveau de pression pour faciliter l’endormissement, sont parfois accessibles directement au patient. 

Mais tout dépend du type de dispositif utilisé et de ses accessoires, de la marque et de la qualité de l’appareil. Lors de l’installation de votre traitement à domicile, votre SomniNurse vous propose les meilleurs dispositifs disponibles sur le marché, afin de maximiser votre tolérance au traitement, et vous permettre de ressentir, dès la première nuit avec le masque, tous les bénéfices de la PPC. Elle prendra le temps de vous expliquer comment fonctionne votre appareil et comment ajuster les réglages de confort qui vous sont accessibles.

Le traitement par Pression Positive Continue (PPC) est indolore. Il implique l’utilisation d’une machine qui délivre de l’air sous pression constante par l’intermédiaire d’un masque positionné sur le visage pour maintenir les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil. Voici quelques points importants à considérer :

  1. Adaptation initiale : Certaines personnes peuvent avoir besoin d’une période d’adaptation pour s’habituer à la sensation de la pression de l’air. Les premières utilisations peuvent sembler inhabituelles, mais la plupart des patients s’adaptent rapidement.
  2. Confort du masque : Le choix du masque est crucial pour le confort du traitement. Il existe différents types de masques (facial, nasal, nasal-buccal) pour s’adapter aux préférences et aux besoins individuels.
  3. Réglages personnalisés : Les machines de PPC permettent souvent des ajustements personnalisés pour la pression de l’air afin de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque individu.
  4. Problèmes potentiels : Dans certains cas, des problèmes tels que des fuites d’air, des irritations cutanées ou des inconforts au niveau du nez ou de la bouche peuvent survenir. Ces problèmes peuvent souvent être résolus avec des ajustements de masque ou de pression.
  5. Suivi médical : Il est important de suivre les recommandations du médecin qui prescrit le traitement par PPC et du prestataire qui vous accompagne. N’hésitez pas à contacter votre SomniCoach pour toute problématique d’inconfort ou de perte de motivation.

En résumé, bien que l’adaptation initiale puisse présenter quelques ajustements, la PPC est généralement bien tolérée, et la plupart des utilisateurs trouvent qu’elle améliore significativement la qualité de leur sommeil une fois qu’ils se sont habitués au traitement. Si vous éprouvez des problèmes ou des inconforts pendant l’utilisation de la PPC, il est essentiel d’en parler avec votre SomniCoach pour des ajustements et des conseils adaptés.

 

la polysomnographie est une étude du sommeil plus complète réalisée dans un laboratoire spécialisé, destinée à étudier le sommeil dans sa globalité et ses troubles variés. La polygraphie quant à elle, est une étude plus simplifiée qui peut être réalisée à domicile, généralement axée sur la respiration nocturne pour le diagnostic du Syndrome d’Apnées du Sommeil. Le choix entre les deux dépend des besoins diagnostiques spécifiques du patient, de ses symptômes, de sa situation personnelle et des recommandations du médecin spécialiste qui prescrit l’examen..

La durée de l’examen du sommeil peut varier en fonction du type de test réalisé et des protocoles spécifiques du laboratoire du sommeil. Les deux principaux types d’études du sommeil sont la polysomnographie (PSG) et la polygraphie à domicile.

  1. Polysomnographie (PSG) en laboratoire : C’est une étude du sommeil complète réalisée dans un laboratoire du sommeil. Elle implique la surveillance simultanée de plusieurs paramètres physiologiques pendant le sommeil, tels que l’activité cérébrale, l’activité oculaire, l’activité musculaire, la fréquence cardiaque, la respiration, etc. La durée de la PSG en laboratoire est généralement d’une nuit complète, d’environ 7 à 9 heures, pour capturer les différents stades du sommeil et identifier les troubles potentiels.
  2. Polygraphie ventilatoire à domicile (PG): La polygraphie à domicile est une étude plus simplifiée réalisée à domicile. Elle surveille certains paramètres du sommeil, tels que la respiration, la fréquence cardiaque, et l’oxygénation sanguine. La durée de la polygraphie à domicile peut être d’une nuit ou de quelques nuits, en fonction des protocoles du laboratoire et des besoins diagnostiques spécifiques.

Il est important de noter que la durée exacte peut varier en fonction des pratiques du laboratoire du sommeil, des besoins du patient et de la complexité des symptômes présentés. Les professionnels du sommeil peuvent recommander la durée appropriée en fonction de l’évaluation initiale et des objectifs de l’étude du sommeil. Dans tous les cas, il est essentiel de suivre les instructions du professionnel de la santé pour garantir des résultats précis et significatifs.

Les acronymes SAS, SAOS, SAHOS et SACS sont souvent utilisés pour décrire différentes conditions liées aux troubles respiratoires du sommeil. Voici ce que chacun de ces termes signifie :

  • SAS – Syndrome d’Apnées du Sommeil : Le terme générique « Syndrome d’Apnées du Sommeil » englobe un ensemble de troubles caractérisés par des interruptions temporaires de la respiration pendant le sommeil. Cela inclut les apnées obstructives, les apnées centrales et les hypopnées. 
  • SAOS – Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil : Le SAOS est une sous-catégorie du SAS. Il se caractérise spécifiquement par des épisodes d’apnée obstructive, où la respiration est obstruée malgré les efforts respiratoires. C’est la forme la plus courante de SAS.
  • SAHOS – Syndrome d’Apnées Hypopnées Obstructives du Sommeil : Le terme SAHOS est parfois utilisé de manière interchangeable avec SAOS, car il fait référence à un syndrome qui inclut des apnées et des hypopnées, principalement de nature obstructive. 
  • SACS – Syndrome d’Apnées Centrales du Sommeil : Le SACS concerne les apnées centrales, où la respiration est interrompue en raison d’un manque d’effort respiratoire, contrairement au SAOS où l’obstruction des voies respiratoires est en jeu. Les apnées centrales sont liées à un dysfonctionnement du système nerveux central qui contrôle la respiration.

Il est important de noter que ces termes sont souvent utilisés par les professionnels de la santé et les spécialistes du sommeil pour diagnostiquer et classer les troubles respiratoires du sommeil en fonction de leurs caractéristiques spécifiques. Si vous avez des symptômes ou des préoccupations liées au sommeil, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation approfondie et un diagnostic précis.

Le risque de Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est influencé par plusieurs facteurs. Certains de ces facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer le SAS, tandis que d’autres peuvent aggraver la sévérité de la condition chez ceux qui en sont déjà atteints. Voici quelques-uns des principaux facteurs de risque associés au SAS :

  • Obésité : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut augmenter la pression sur les voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction pendant le sommeil.
  • Anatomie des voies respiratoires : Certains individus ont une anatomie des voies respiratoires qui les prédispose aux obstructions pendant le sommeil, comme une taille réduite des voies aériennes supérieures ou une mâchoire inférieure plus courte.
  • Âge : Le risque de SAS augmente avec l’âge. Les muscles des voies respiratoires ont tendance à perdre de leur tonus avec l’âge.
  • Sexe : Les hommes ont un risque plus élevé de développer le SAS que les femmes. Cependant, le risque chez les femmes augmente après la ménopause.
  • Consommation d’alcool et de sédatifs : La consommation d’alcool et de certains médicaments peut relaxer les muscles des voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction.
  • Tabagisme : Le tabagisme peut augmenter l’inflammation et l’irritation des voies respiratoires, contribuant aux obstructions.
  • Maladies cardiovasculaires : Certains problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension, peuvent être associés au SAS.
  • Position de sommeil : Certains individus peuvent être plus susceptibles de développer des apnées du sommeil en dormant sur le dos.

La présence de plusieurs de ces facteurs peut augmenter le risque de développer le SAS. Il est important de noter que le SAS peut toucher des individus sans aucun de ces facteurs de risque apparents. 

Le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est généralement une condition chronique, ui peut tout à fait être bien géré avec des traitements appropriés. Cependant, parler de « guérison » peut être délicat car cela dépend de la cause sous-jacente du SAS.

Les approches de traitement du SAS peuvent inclure : la Pression Positive Continue (PPC), l’Orthèse d’Avancée Mandibulaire (OAM), certains changements de style de vie (perte de poids, l’arrêt de l’alcool et du tabac, l’ajustement de la position de sommeil, etc) , peuvent être recommandées, ou la chirurgie. Il est important de souligner que le traitement approprié dépendra de la gravité du SAS, de sa nature, des symptômes et de votre situation personnelle. Les traitements ne « guérissent » pas le syndrome, mais ils peuvent significativement améliorer la qualité de vie en réduisant les symptômes et les risques associées.

La sévérité du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est mesurée par le nombre d’événements respiratoires de type apnées ou hypopnées par heure de sommeil. Ces mesures sont utilisées pour déterminer l’indice d’apnées-hypopnées (IAH)

  • Sévérité du SAS :
    • Pas de SAS : IAH inférieur à 5 par heure.
    • Léger : IAH entre 5 et 15 par heure.
    • Modéré : IAH entre 15 et 30 par heure.
    • Sévère : IAH égal ou supérieur à 30 par heure.

La classification en termes de sévérité aide les professionnels de la santé à déterminer la gravité du SAS chez un individu et à élaborer un plan de traitement approprié. En plus de l’IAH, la gravité du SAS peut également être évaluée en tenant compte des symptômes tels que la somnolence excessive, la fatigue, les troubles de la concentration et les maux de tête matinaux. Ces aspects sont pris en compte dans l’évaluation globale de la sévérité du syndrome.

Le ronflement peut être un symptôme du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS), mais tous les ronfleurs ne souffrent pas nécessairement d’apnées du sommeil. Cependant, si vous ronflez de manière persistante et si vous présentez d’autres symptômes associés au SAS, il peut être judicieux de consulter un médecin spécialiste du sommeil. Il est important de prendre au sérieux les symptômes potentiels d’apnées du sommeil, car un traitement approprié peut aider à améliorer la qualité du sommeil, la qualité de vie et à réduire les risques pour la santé liés au SAS.

Un micro-éveil, également appelé éveil subcortical ou micro-éveil cortical, se produit lorsqu’une personne, pendant son sommeil, atteint brièvement un niveau de conscience plus élevé sans pour autant sortir complètement de son état de sommeil. Ces micro-éveils sont souvent très courts, parfois seulement de quelques secondes, et peuvent passer inaperçus pour la personne qui les vit.

Les micro-éveils peuvent être associés à divers troubles du sommeil, y compris le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) ou d’autres conditions qui perturbent la stabilité du sommeil. Par exemple, dans le cas du SAS, les micro-éveils peuvent être déclenchés par des épisodes d’apnée (arrêt de la respiration) ou d’hypopnée (réduction de la respiration), amenant la personne à passer momentanément d’un sommeil profond à un état plus léger.

L’hypopnée est un événement respiratoire qui se produit pendant le sommeil. Il est caractérisé par une diminution partielle du débit d’air à travers les voies respiratoires, entraînant une réduction de la quantité d’air inhalé. Contrairement à l’apnée, où il y a un arrêt complet de la respiration, l’hypopnée est une diminution partielle du flux d’air pendant au moins 10 secondes. Pour en savoir plus, consultez cette page.