Qui consulter pour son ronflement ?

Si votre ronflement est intense et durable, il peut être associé à l’apnée du sommeil. 

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Ronflement Qui consulter
Apnée sommeil dépister

Qui consulter pour son ronflement ?

Le ronflement, ce bruit caractéristique produit par l’instabilité plus ou moins forte des voies respiratoires peut avoir des origines variées et  s’avérer très dérangeant pour le partenaire. Durant le sommeil, les muscles se relâchent. L’affaissement du voile du palais, de la luette, de la langue et autres tissus mous durant le sommeil gêne l’arrivée d’air et provoque une respiration bruyante. 

En fonction de l’intensité du ronflement et de la qualité de la respiration, les conséquences sur le sommeil et la santé peuvent être plus ou moins importantes mais ne doivent en aucun cas être négligées. 

A titre d’exemple, les ronfleurs sont 1,6 fois plus susceptibles de développer une hypertension artérielle dans les quatre ans suivant le commencement de leur ronflement (1)

A quel moment s’inquiéter ? Qui consulter pour évaluer votre ronflement afin de trouver le traitement adapté ? Commencez par prendre rendez-vous avec votre médecin traitant, qui vous examinera, puis vous orientera vers un médecin spécialiste du sommeil et/ou un ORL.

(1) (Hu, F.B., et al., Prospective study of snoring and risk of hypertension in women. Am J Epidemiol, 1999. 150(8): p. 806-16)

 

Les causes du ronflement

Instabilité des voies respiratoires

Le ronflement est une manifestation de l’instabilité des voies respiratoires d’une personne lors de son sommeil, qui crée une vibration dans les tissus mous au niveau de la gorge. Ce phénomène est souvent associé à des apnées, lorsque les voies respiratoires s’affaissent complètement.

Apnée sommeil

Et si c’était de l’apnée ?

Le ronflement est un symptôme courant du SAS

Lorsque le ronflement est fréquent et durable, il peut alors constituer l’un des symptômes du syndrome d’apnée du sommeil (SAS), une maladie chronique du sommeil. 

Le SAS peut également se manifester à travers d’autres symptômes. Évaluez votre risque grâce à notre test en ligne rapide et gratuit.

Conséquences Apnée du sommeil

Les conséquences lourdes associées au SAS

Lorsque des pauses respiratoires sont constatées, en général par le conjoint, en ajout du ronflement, il est alors essentiel de prendre rendez-vous avec un médecin du sommeil pour poser un diagnostic et définir la sévérité du SAS. Le syndrome d’apnée du sommeil modéré ou sévère, peut avoir des conséquences importantes notamment :

  • somnolence en journée (accidents de la route);
  • maladies cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, AVC, hypertension artérielle) augmentation de la pression artérielle ;
  • diabète de type 2
  • troubles cognitifs (mémoire, concentration).

Foire aux
questions

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées. Pour toute autre question, contactez-nous et nous serons ravis d’échanger avec vous !

FAQ

La sévérité du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est mesurée par le nombre d’événements respiratoires de type apnées ou hypopnées par heure de sommeil. Ces mesures sont utilisées pour déterminer l’indice d’apnées-hypopnées (IAH)

  • Sévérité du SAS :
    • Pas de SAS : IAH inférieur à 5 par heure.
    • Léger : IAH entre 5 et 15 par heure.
    • Modéré : IAH entre 15 et 30 par heure.
    • Sévère : IAH égal ou supérieur à 30 par heure.

La classification en termes de sévérité aide les professionnels de la santé à déterminer la gravité du SAS chez un individu et à élaborer un plan de traitement approprié. En plus de l’IAH, la gravité du SAS peut également être évaluée en tenant compte des symptômes tels que la somnolence excessive, la fatigue, les troubles de la concentration et les maux de tête matinaux. Ces aspects sont pris en compte dans l’évaluation globale de la sévérité du syndrome.

Le ronflement peut être un symptôme du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS), mais tous les ronfleurs ne souffrent pas nécessairement d’apnées du sommeil. Cependant, si vous ronflez de manière persistante et si vous présentez d’autres symptômes associés au SAS, il peut être judicieux de consulter un médecin spécialiste du sommeil. Il est important de prendre au sérieux les symptômes potentiels d’apnées du sommeil, car un traitement approprié peut aider à améliorer la qualité du sommeil, la qualité de vie et à réduire les risques pour la santé liés au SAS.

Le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est généralement une condition chronique, ui peut tout à fait être bien géré avec des traitements appropriés. Cependant, parler de « guérison » peut être délicat car cela dépend de la cause sous-jacente du SAS.

Les approches de traitement du SAS peuvent inclure : la Pression Positive Continue (PPC), l’Orthèse d’Avancée Mandibulaire (OAM), certains changements de style de vie (perte de poids, l’arrêt de l’alcool et du tabac, l’ajustement de la position de sommeil, etc) , peuvent être recommandées, ou la chirurgie. Il est important de souligner que le traitement approprié dépendra de la gravité du SAS, de sa nature, des symptômes et de votre situation personnelle. Les traitements ne « guérissent » pas le syndrome, mais ils peuvent significativement améliorer la qualité de vie en réduisant les symptômes et les risques associées.

Le risque de Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est influencé par plusieurs facteurs. Certains de ces facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer le SAS, tandis que d’autres peuvent aggraver la sévérité de la condition chez ceux qui en sont déjà atteints. Voici quelques-uns des principaux facteurs de risque associés au SAS :

  • Obésité : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut augmenter la pression sur les voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction pendant le sommeil.
  • Anatomie des voies respiratoires : Certains individus ont une anatomie des voies respiratoires qui les prédispose aux obstructions pendant le sommeil, comme une taille réduite des voies aériennes supérieures ou une mâchoire inférieure plus courte.
  • Âge : Le risque de SAS augmente avec l’âge. Les muscles des voies respiratoires ont tendance à perdre de leur tonus avec l’âge.
  • Sexe : Les hommes ont un risque plus élevé de développer le SAS que les femmes. Cependant, le risque chez les femmes augmente après la ménopause.
  • Consommation d’alcool et de sédatifs : La consommation d’alcool et de certains médicaments peut relaxer les muscles des voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction.
  • Tabagisme : Le tabagisme peut augmenter l’inflammation et l’irritation des voies respiratoires, contribuant aux obstructions.
  • Maladies cardiovasculaires : Certains problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension, peuvent être associés au SAS.
  • Position de sommeil : Certains individus peuvent être plus susceptibles de développer des apnées du sommeil en dormant sur le dos.

La présence de plusieurs de ces facteurs peut augmenter le risque de développer le SAS. Il est important de noter que le SAS peut toucher des individus sans aucun de ces facteurs de risque apparents. 

Médecin généraliste ou spécialiste : qui consulter pour ronflement et troubles du sommeil ?

 

Le ronflement est courant et peut concerner tout le monde, aussi bien l’enfant que l’adulte. La prévalence est cependant très différente. Si environ 28% des enfants  ronflent occasionnellement, seulement 3 à 12 % ronflent de manière récurrente (2)

Les adultes les plus sujets à ce problème sont les hommes, concernés à 40 %. La prévalence plus faible est de 30 % chez les femmes (3).

Les manifestations du ronflement chez la personne adulte

Le ronflement n’est pas, en soi, une maladie, mais il trouble le sommeil de la personne qui ronfle comme celui de son entourage. Le niveau sonore peut en effet atteindre 90 dB !!! Le partenaire a donc du mal à trouver le sommeil durant la nuit. Si le ronfleur n’est généralement pas gêné par le bruit. En revanche, le ronflement perturbe le sommeil, qui perd en qualité.

Le ronflement durant le sommeil chez l’enfant

Chez l’enfant, le ronflement est plus rare, mais pas nécessite une évaluation attentive. La plupart du temps, il est ponctuel et sans conséquence à long terme, dû à un simple rhume, qui provoque l’obstruction des voies aériennes de manière passagère. Mais lorsque le ronflement est durable et récurrent, il peut être associé à des apnées, qui peuvent provoquer un retard de croissance, une hyperactivité et des troubles de la concentration en classe.

(2) Ohayon, M.M., et al., Snoring and breathing pauses during sleep: telephone interview survey of a United Kingdom population sample. BMJ, 1997. 314(7084): p. 860-3
(3) Enquête A+A Healthcare auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatives de la population générale de plus de 25 ans – janvier 2011

Derrière le terme général de ronflement se cachent plusieurs réalités pour les patients. Avant de se demander si une consultation médicale est nécessaire, il faut se montrer attentif à l’intensité et la récurrence du ronflement, ainsi qu’aux symptômes associés. C’est souvent le partenaire qui s’inquiète, car le patient est rarement conscient de son ronflement.

Le ronflement est léger et ne survient pas toutes les nuits

Un ronflement léger et peu fréquent est souvent lié à l’hygiène de vie, ou à une congestion nasale passagère. Par exemple, l’affaissement des tissus dans l’arrière-gorge peut être ponctuellement provoqué par des facteurs ponctuels comme la fatigue, une consommation de boissons alcoolisées. Le tabac peut aussi être à l’origine du ronflement. En effet, il entraîne l’inflammation des voies aériennes supérieures, ce qui gêne le passage de l’air. Un traitement médicamenteux à l’heure du coucher peut potentiellement diminuer le tonus musculaire pendant le sommeil.

Diminuer l’alcool et la consommation de tabac suffit souvent à réduire voire éliminer le ronflement. En cas d’obésité, perdre du poids peut aussi s’avérer suffisant, car l’accumulation de graisse dans les muscles réduit la tonicité des voies aériennes.

Le ronflement est durable et récurrent 

Lorsque le ronflement est fréquent et durable, il peut alors constituer l’un des symptômes du syndrome d’apnée du sommeil (SAS), une maladie chronique du sommeil. 

Le SAS peut également se manifester à travers d’autres symptômes ; pour les connaître, visitez cette page et évaluez le risque du SAS grâce à notre test de sommeil en ligne.  

Le ronflement s’accompagne de pauses respiratoires constatées 

Lorsque des pauses respiratoires sont constatées, en général par le conjoint, en ajout du ronflement, il est alors essentiel de prendre rendez-vous avec un médecin du sommeil pour poser un diagnostic et définir la sévérité du SAS.

Vous pensez être concerné par le SAS ? Votre ronflement est  récurrent et très bruyant? Pour parvenir à un diagnostic et à un traitement adapté, la consultation d’un ou plusieurs médecins s’avère nécessaire. Savoir vers quel professionnel se tourner pour le ronflement permet d’agir efficacement, pour une prise en charge adéquate de vos problèmes de sommeil par exemple par orthèse mandibulaire, appareil de PPC (pression positive continue) ou chirurgie.

Le médecin généraliste pour dépister le syndrome d’apnée du sommeil

Un rendez-vous chez votre généraliste est une possible première démarche à effectuer pour qui se demande qui consulter pour ronflement. Cette consultation permet de dépister le SAS. Le docteur fait le bilan des facteurs de risque et des symptômes ressentis par le patient. Il peut également vous proposer d’évaluer votre somnolence afin d’en estimer la gravité. C’est également le généraliste qui pourra fournir la recommandation à la prise de rendez-vous chez un spécialiste qui réalisera des analyses complémentaires.

Le médecin spécialiste ORL, pour un examen des voies aériennes supérieures

L’expert auquel se référer pour vérifier la taille et l’état d’ouverture des voies aériennes supérieures est l’ORL.Ses examens vérifient notamment la taille, position et état :

  • du pharynx ;
  • de la langue ;
  • de la luette ;
  • des amygdales ;
  • de la cloison nasale.

ainsi que l’absence d’obstacles à la respiration (polype, déviation nasale, hypertrophie des amygdales, etc). 

Cet expert recherche notamment les causes d’une obstruction dans la gorge ou le nez qui favoriserait les apnées, et pour laquelle une chirurgie pourrait être proposée. En cas de suspicion de SAS, la consultation d’un professionnel du sommeil sera nécessaire.

Le somnologue, médecin spécialiste du sommeil

Les somnologues sont des médecins spécialisés dans les troubles du sommeil. Il s’agit donc souvent de pneumologues, dont l’expertise se centrent autour des voies respiratoires, mais toutefois, les neurologues, ORL et cardiologues sont aussi nombreux à s’être formés pour diagnostiquer et prendre en charge le SAS. Ces médecins du sommeil peuvent prescrire un examen de polysomnographie (analyse complète) ou de polygraphie. Il s’agit d’un enregistrement du sommeil effectué en établissement de santé ou à domicile; qui capture les informations essentielles au diagnostic, notamment le nombre d’événements qui impactent la respiration au cours de la nuit, leur nature et leur sévérité.

Le ronflement chez l’adulte est courant et plus rare chez l’enfant. Lorsqu’il est chronique, il peut être un symptôme du SAS, dont les conséquences globales peuvent être sévères sur votre santé. Il est donc vivement recommandé de vous rapprocher d’un professionnel spécialisé dans le sommeil afin d’obtenir un diagnostic. En effet, des traitements existent pour vous aider à retrouver des nuits de qualité

Lexique

  • Évaluation du Sommeil
  • Événement Respiratoire
  • Hypopnée
  • Indice d’Apnées-Hypopnées (IAH)
  • Maladie Chronique
  • Micro-éveil
  • SACS
  • SAHOS
  • SAS
  • Somnolence
  • Polysomnographie
  • Polygraphie
  • Orthèse d’avancée mandibulaire (OAM)
  • PPC
  • Thérapie de Position

Évaluation du Sommeil

Processus clinique utilisé pour évaluer la qualité et la quantité du sommeil d’un individu. Cette évaluation est souvent réalisée dans le cadre du diagnostic des troubles du sommeil, notamment le syndrome d’apnées du sommeil. Les méthodes et examens utilisés sont variés : Questionnaires sur les habitudes de sommeil, Examen clinique observation des symptômes, Journal de sommeil, Polysomnographie (PSG), Polygraphie (PG), etc. Une fois que l’évaluation du sommeil est terminée, les résultats sont analysés par le médecin du sommeil afin d’établir un diagnostic précis et de recommander un plan de traitement approprié.

Événement Respiratoire

Un événement respiratoire se réfère à toute anomalie ou perturbation du processus de respiration. Cela peut inclure une variété de conditions telles que l’apnée (une interruption de la respiration pendant le sommeil), l’hypopnée (une respiration réduite), le ronflement, ou d’autres formes de difficultés respiratoires.

Hypopnée

Événement respiratoire caractérisé par une réduction partielle de la respiration pendant le sommeil. Contrairement à l’apnée, où la respiration s’arrête complètement pendant un certain temps, lors d’une hypopnée, la respiration est anormalement réduite, mais ne s’arrête pas complètement. L’évaluation de l’hypopnée et des autres troubles respiratoires du sommeil est réalisée par un médecin du sommeil, à l’aide d’examens tels que la polysomnographie (PSG), ou la polygraphie ventilatoire (PG).

Indice d’Apnées-Hypopnées (IAH)

L’IAH, ou Index d’Apnées-Hypopnées, est une mesure utilisée dans le diagnostic et la gestion du syndrome d’apnées du sommeil (SAS). L’IAH représente le nombre total d’apnées (arrêts complets de la respiration) et d’hypopnées (réductions partielles de la respiration) survenant par heure de sommeil. Il est calculé en comptant le nombre d’événements apnéiques et hypopnéiques enregistrés pendant une nuit de sommeil, puis en le divisant par le nombre total d’heures de sommeil.

Maladie Chronique

Affection de longue durée qui évolue généralement lentement et persiste sur une période prolongée (des années voire toute la vie).

Micro-éveil

Également connu sous le nom de micro-éveil cortical, le micro-éveil fait référence à un bref réveil ou à une transition de l’état de sommeil profond à un état d’éveil très léger ou de semi-conscience pendant le sommeil. Ces micro-éveils sont souvent si courts qu’ils ne sont pas pleinement conscients par la personne qui dort.

SACS

SACS est l’acronyme de Syndrome d’Apnées Centrales du Sommeil. Les apnées centrales sont des événements respiratoires sévères entrainant l’arrêt total de la respiration. Elles durent de 10 à plusieurs dizaines de secondes, et se répètent de nombreuses fois au cours de la nuit.

SAHOS

SAHOS est l’acronyme de Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil. Ce trouble respiratoire nocturne est dû à la fermeture partielle (hypopnée) ou totale (apnée) des voies respiratoires des personnes qui en souffrent. Les hypopnées et apnées sont des événements respiratoires sévères qui durent de 10 à plusieurs dizaines de secondes, et ce, de manière répétée au cours de la nuit.

SAS

SAS est l’acronyme de Syndrome d’Apnées du Sommeil. Le SAS est un trouble respiratoire nocture très répandu.

Somnolence

La somnolence se réfère à un état de fatigue ou de lassitude qui conduit à un besoin accru de sommeil ou à une diminution de la vigilance. C’est un état où l’individu se sent généralement fatigué et a du mal à rester éveillé et attentif.

Polysomnographie

La polysomnographie est un examen médical qui permet d’enregistrer et d’analyser divers paramètres physiologiques tels que les activités respiratoire, cérébrale, occulaire, musculaire et cardiaque pendant le sommeil. Ce test, souvent pratiqué à l’hôpital ou en clinique, permet de diagnostiquer les troubles du sommeil tels que l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos, les troubles du rythme circadien, ou d’autres problèmes de sommeil.

Polygraphie

La polygraphie est un examen médical qui permet d’enregistrer et d’analyser certains paramètres physiologiques tels que les activités respiratoire et cardiaque pendant le sommeil. Ce test, souvent réalisé à domicile, permet de diagnostiquer certains troubles du sommeil tels que l’apnée du sommeil.

Orthèse d’avancée mandibulaire (OAM)

Dispositif médical porté pendant le sommeil pour traiter l’apnée du sommeil et le ronflement. Elle se place sur les dents, maintenant la mâchoire inférieure en position avancée pour dégager les voies respiratoires. En repositionnant la mâchoire, elle empêche l’affaissement de la langue et des tissus de la gorge, réduisant ainsi les obstructions respiratoires et améliorant le flux d’air. Cette orthèse est généralement prescrite lorsque d’autres traitements, comme la PPC, ne sont pas tolérés ou préférés par le patient. Son ajustement doit être effectué par un dentiste spécialisé ou un orthodontiste pour garantir son efficacité et son confort.

PPC

PPC est l’acronyme de Pression Positive Continue. Ce traitement consiste à insuffler de l’air sous pression positive, de manière continue dans les voies aériennes supérieures d’une personne souffrant du Syndrome d’apnées du sommeil, pour éviter leur fermeture.

Thérapie de Position

La thérapie de position est une approche de traitement utilisée principalement dans le cadre du Syndrome l’Apnée Obstructive du Sommeil (SAOS), lorsque les troubles respiratoires du patient sont associés à sa position de sommeil (la plupart du temps, la position dorsale, dans laquelle la langue et les tissus mous de la gorge tendent à s’affaiser et réduire l’ouverture des voies respiratoires). Cette thérapie vise à réduire le nombre et la gravité des événements respiratoires en contrôlant la position du corps pendant le sommeil.