Comment savoir
si on fait de 
l'apnée du sommeil ?

Reconnaître les symptômes diurnes, nocturnes et comprendre

le risque associé au Syndrome d’Apnées du Sommeil.

Symptômes jour apnée du sommeil

Dépister l’apnée du sommeil

Le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) touche 60% de la population française, et 80% des personnes apnéiques ne sont pourtant pas encore diagnostiquées. 

Votre entourage vous a informé d’un ronflement important, d’une respiration intermittente ? Vous avez tendance à beaucoup transpirer ou vous lever plusieurs fois pour aller aux toilettes la nuit ? Vous êtes fatigué, somnolent en journée ? Irritable, déprimé ? Vous avez des pertes de mémoire fréquentes et votre concentration n’est plus très bonne ? Vous avez des céphalées matinales ?

Tous ces symptômes sont caractéristiques du SAS, mais ne lui sont pas spécifiques ou exclusifs. C’est pourquoi la majorité des personnes qui les ressentent ne pensent pas systématiquement à se faire dépister. Et pourtant, les risques du SAS sur la santé sont sévères et des traitements indolores et efficaces existent.

Retrouvez plus de détails en bas de cette page et n’attendez plus, évaluez votre risque grâce à notre test en ligne !

Causes symptomes apnée du sommeil

Quelles sont les causes de l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil peut avoir deux origines distinctes

La cause de l’apnée du sommeil est le plus souvent d’origine morphologique, c’est-à-dire due à un mécanisme physique qui entraîne l’obstruction des voies aériennes supérieures. Bien plus rare, l’apnée du sommeil peut avoir des origines neurologiques, et être dues à un dysfonctionnement du système nerveux.

risques apnée sommeil

Quels sont les risques pour la santé ?

Au quotidien et à long terme

Les risques associés à un Syndrome d’Apnées du Sommeil non traité sont nombreux. Au quotidien, la somnolence et la fatigue augmente le risque d’accidents de la route par 3. La qualité de vie est également significativement détériorée par certains symptômes tels que l’irritabilité, la dépression ou les troubles cognitifs. A long terme, les conséquences pour la santé sont lourdes. Parmi les risques figurent le développement d’une hypertension artérielle, d’une insuffisance cardiaque, d’un diabète de type 2, mais aussi la survenue d’un AVC ou d’un infarctus.

Test en ligne apnée du sommeil

Comment évaluer son risque ?

Commencez par faire notre test en ligne !

Pour faire une première évaluation de votre risque de SAS, faites notre test gratuit, en ligne ! Ce test repose sur la présence de certains symptômes caractéristiques du SAS, ainsi que sur des mesures physiologiques relatives aux différents facteurs aggravants.

En fonction du résultat, une consultation médicale pourrait être requise afin de poser un diagnostic précis.

Diagnostic Apnée sommeil

Obtenir un diagnostic précis

Un examen du sommeil (polygraphie ou polysomnograhie) est nécessaire afin que le médecin spécialiste puisse poser un diagnostic précis de la nature et de la sévérité de votre trouble du sommeil.

Foire aux
questions

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées. Pour toute autre question, contactez-nous et nous serons ravis d’échanger avec vous !

FAQ

Le ronflement peut être un symptôme du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS), mais tous les ronfleurs ne souffrent pas nécessairement d’apnées du sommeil. Cependant, si vous ronflez de manière persistante et si vous présentez d’autres symptômes associés au SAS, il peut être judicieux de consulter un médecin spécialiste du sommeil. Il est important de prendre au sérieux les symptômes potentiels d’apnées du sommeil, car un traitement approprié peut aider à améliorer la qualité du sommeil, la qualité de vie et à réduire les risques pour la santé liés au SAS.

La sévérité du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est mesurée par le nombre d’événements respiratoires de type apnées ou hypopnées par heure de sommeil. Ces mesures sont utilisées pour déterminer l’indice d’apnées-hypopnées (IAH)

  • Sévérité du SAS :
    • Pas de SAS : IAH inférieur à 5 par heure.
    • Léger : IAH entre 5 et 15 par heure.
    • Modéré : IAH entre 15 et 30 par heure.
    • Sévère : IAH égal ou supérieur à 30 par heure.

La classification en termes de sévérité aide les professionnels de la santé à déterminer la gravité du SAS chez un individu et à élaborer un plan de traitement approprié. En plus de l’IAH, la gravité du SAS peut également être évaluée en tenant compte des symptômes tels que la somnolence excessive, la fatigue, les troubles de la concentration et les maux de tête matinaux. Ces aspects sont pris en compte dans l’évaluation globale de la sévérité du syndrome.

Le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est généralement une condition chronique, ui peut tout à fait être bien géré avec des traitements appropriés. Cependant, parler de « guérison » peut être délicat car cela dépend de la cause sous-jacente du SAS.

Les approches de traitement du SAS peuvent inclure : la Pression Positive Continue (PPC), l’Orthèse d’Avancée Mandibulaire (OAM), certains changements de style de vie (perte de poids, l’arrêt de l’alcool et du tabac, l’ajustement de la position de sommeil, etc) , peuvent être recommandées, ou la chirurgie. Il est important de souligner que le traitement approprié dépendra de la gravité du SAS, de sa nature, des symptômes et de votre situation personnelle. Les traitements ne « guérissent » pas le syndrome, mais ils peuvent significativement améliorer la qualité de vie en réduisant les symptômes et les risques associées.

Le risque de Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est influencé par plusieurs facteurs. Certains de ces facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer le SAS, tandis que d’autres peuvent aggraver la sévérité de la condition chez ceux qui en sont déjà atteints. Voici quelques-uns des principaux facteurs de risque associés au SAS :

  • Obésité : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut augmenter la pression sur les voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction pendant le sommeil.
  • Anatomie des voies respiratoires : Certains individus ont une anatomie des voies respiratoires qui les prédispose aux obstructions pendant le sommeil, comme une taille réduite des voies aériennes supérieures ou une mâchoire inférieure plus courte.
  • Âge : Le risque de SAS augmente avec l’âge. Les muscles des voies respiratoires ont tendance à perdre de leur tonus avec l’âge.
  • Sexe : Les hommes ont un risque plus élevé de développer le SAS que les femmes. Cependant, le risque chez les femmes augmente après la ménopause.
  • Consommation d’alcool et de sédatifs : La consommation d’alcool et de certains médicaments peut relaxer les muscles des voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction.
  • Tabagisme : Le tabagisme peut augmenter l’inflammation et l’irritation des voies respiratoires, contribuant aux obstructions.
  • Maladies cardiovasculaires : Certains problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension, peuvent être associés au SAS.
  • Position de sommeil : Certains individus peuvent être plus susceptibles de développer des apnées du sommeil en dormant sur le dos.

La présence de plusieurs de ces facteurs peut augmenter le risque de développer le SAS. Il est important de noter que le SAS peut toucher des individus sans aucun de ces facteurs de risque apparents. 

Tout savoir sur le dépistage de l’apnée du sommeil

Voici comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil en apprenant à en reconnaître les indices, de nuit comme de jour.

Les symptômes qui surviennent pendant le sommeil sont les plus délicats à repérer pour les patients. En effet, aussi frappants soient-ils pour l’entourage, les patients n’en ont pas conscience. C’est pourquoi le diagnostic peut parfois être largement retardé.

Le ronflement, premier symptôme nocturne de l’apnée du sommeil

Le ronflement est un signe du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) parmi les plus rapidement détectés par la personne qui partage un lit ou une chambre avec quelqu’un souffrant de SAOS. En effet, le ronflement est souvent très puissant, récurrent et durable. Dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, les voies respiratoires de la personne apnéique sont instables pendant le sommeil (ce qui provoque notamment le ronflement). Elles s’affaissent régulièrement au cours de la nuit, et créent une obstruction réduisant par là même le débit d’air inspiré et expiré. 

Les pauses respiratoires, un symptôme à fort impact sur la santé

Lors d’une d’apnée, le dormeur cesse de respirer durant une, voire plusieurs dizaines de secondes. Cet arrêt respiratoire se répète des dizaines, voire des centaines de fois pendant une nuit de sommeil. L’oxygène apporté à l’organisme est alors insuffisant, ce qui entraîne un stress significatif au niveau des organes et du système cardio-vasculaire. A chaque pause respiratoire, le cerveau déclenche un micro-éveil pour forcer la reprise de la respiration, ce qui fragmente le sommeil. La qualité du sommeil en est fortement impactée. Le risque de développer d’autres maladies chroniques lourdes, telles que l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque ou même le diabète de type 2 est démultiplié.

Les autres signes du SAS à surveiller pendant la nuit

D’autres troubles se manifestent au cours de la nuit, que la personne est en mesure de constater par elle-même. On recense notamment les suées nocturnes ou encore la nycturie. Il s’agit de réveils intempestifs parfois nombreux pour aller uriner.

Si le ronflement ou les pauses respiratoires ont lieu au cours de la nuit, d’autres signes doivent alerter dans la journée. 

La fatigue chronique et céphalées matinales, lorsque les apnées nuisent au rôle réparateur du sommeil

Lorsqu’on se demande comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil, le premier réflexe à adopter est de se pencher sur la qualité de son sommeil. Or, ressentir une fatigue permanente, se réveiller après un temps de sommeil correct avec l’impression de ne pas avoir récupéré sont des indices que le sommeil ne vous apporte pas le repos nécessaire. Les céphalées au réveil sont également un symptôme courant de l’apnée du sommeil.

La somnolence diurne ou l’envie de s’endormir en journée

La somnolence diurne excessive est très courante chez les personnes souffrant d’apnée du sommeil. Le patient a tendance alors à s’endormir dès qu’il se trouve dans un environnement calme ou inactif. L’échelle de somnolence fait d’ailleurs partie des outils utilisés pour le diagnostic du SAS. Le risque d’accident, notamment routier ou accident du travail, est alors démultiplié.

Perte de mémoire et de concentration, des troubles qui accompagnent les patients atteints de SAS

Le manque de sommeil va de pair avec de nombreux troubles cognitifs, qui doivent inciter à prendre un rendez-vous médical. Avoir du mal à trouver ses mots, se déconnecter malgré soi d’une conversation, avoir du mal à aller au bout d’une tâche, ou bien perdre la mémoire à court terme, n’est pas normal lorsqu’on le constate régulièrement.

Irritabilité et dépression : conséquences sur la santé mentale

Le sommeil joue un rôle si important pour l’organisme que la baisse de qualité a aussi un impact sur la santé psychique. Si vous remarquez que vous avez tendance à vous énerver pour rien, si vous vous sentez facilement déprimé ou que de manière générale vous avez du mal à gérer vos émotions, c’est peut-être que vous êtes atteint de SAS.

Comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil grâce à d’autres signes ?

La sexualité est également concernée par l’apnée du sommeil. En effet, les personnes apnéiques constatent parfois une baisse de la libido ou l’apparition d’un trouble érectile.

Comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil ? Un premier élément de réponse peut être apporté grâce à notre test en ligne. Si elle ne remplace pas un examen médical ou la consultation d’un médecin, cette évaluation vous permet de faire un premier point et d’évaluer votre niveau de risque.

Poser un diagnostic de syndrome d’apnées du sommeil est possible après un véritable parcours de soin. Il permet de déterminer de quel type d’apnée vous êtes atteint (obstructive, centrale ou mixte), la sévérité de votre syndrome, et de définir ainsi le traitement adapté à votre situation personnelle.

À quel médecin s’adresser pour le dépistage du syndrome de l’apnée du sommeil ?

Le parcours de soin commence par la consultation de son médecin généraliste. Le médecin effectue un examen clinique, puis analyse les facteurs de risque, évalue la gravité de la somnolence et des autres symptômes constatés. C’est également grâce à lui que les patients peuvent obtenir une ordonnance pour aller consulter un médecin spécialiste du sommeil, souvent un pneumologue, cardiologue, neurologue ou ORL qui s’est spécialisé dans ce domaine.

La polysomnographie, l’examen complet pour poser un diagnostic de SAS

La polysomnographie consiste en l’enregistrement de nombreuses données au cours du sommeil :

  • Temps et qualité du sommeil, y compris nombre de micro-éveils
  • Nombre et durée et nature des évènements respiratoires nocturnes (apnées, hypopnées, ronflement, etc);
  • mouvements corporels et position de sommeil
  • fréquence cardiaque et taux d’oxygène dans le sang.

De nombreux capteurs et appareils sont connectés au patient, qui peut faire cet examen en clinique du sommeil, ou en centre hospitalier. Le médecin spécialiste du sommeil peut également, en fonction de votre situation et de vos symptômes, vous prescrire un examen alternatif, la polygraphie, examen à domicile, et qui se focalise principalement sur les données relatives à la respiration pendant le sommeil.

Pourquoi est-il indispensable de consulter et de passer un examen pour obtenir un diagnostic ?

Obtenir un diagnostic est essentiel car les conséquences de l’apnée du sommeil sur la santé, en l’absence de traitement, peuvent être très lourdes : maladies cardio-vasculaires, AVC, diabète, etc. Plus le diagnostic est posé tôt, plus vite vous retrouvez un sommeil de qualité et limitez le risque de développement de maladies chroniques associées au SAS.

Comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil ? Faites le point sur vos éventuels symptômes et ressentis, nocturnes comme diurnes. Ne négligez pas vos ressentis et n’hésitez pas à consulter un médecin !