Orthèse d'avancée mandibulaire

L’orthèse d’avancée mandibulaire ou OAM est un dispositif fabriqué sur mesure par le dentiste qui maintient la mandibule (mâchoire inférieure) en position avancée. 

Orthèse avancée mandibulaire
Orthèse avancée mandibulaire

L’orthèse d’avancée mandibulaire

L’orthèse d’avancée mandibulaire ou OAM est un dispositif fabriqué sur mesure par le dentiste qui maintient la mandibule (mâchoire inférieure) en position avancée.

L’avancée de la mandibule, tractant vers l’avant l’ensemble du plancher buccal et de la langue, permet d’optimiser l’ouverture des voies aériennes supérieures, diminuant ainsi les apnées et hypopnées obstructives du sommeil ainsi que les ronflements. Elle doit être portée toutes les nuits, pendant toute la durée du sommeil, par les patients atteints du syndrome d’apnées du sommeil, à qui elle a été spécifiquement prescrite.

Traitement par PPC

Traitement de référence pour le SAS : la PPC

Solution la plus efficace pour traiter le SAS sévère

Le traitement par PPC est la solution la plus prescrite pour traiter le syndrome d’apnées du sommeil. Validée cliniquement comme étant la solution la plus efficace pour les SAS sévère, ou modéré sous certaines conditions. Ce traitement permet à la personne apnéique de retrouver rapidement des nuits de qualité.

Prescription OAM

Quel médecin peut prescrire une OAM ?

Médecin spécialiste du sommeil

L’orthèse d’avancée mandibulaire est un dispositif médical qui n’est prescrit qu’une fois le diagnostic de Syndrome d’apnées du sommeil posé. C’est donc le médecin spécialiste du sommeil qui la prescrit, si ce traitement lui semble adapté au patient en fonction de la sévérité de ses symptômes et autres critères. Des rendez-vous chez le dentiste seront également nécessaires dans ce parcours de soin.

Apnée sommeil

Comment fonctionne l’orthèse ou OAM ?

Traction de la mâchoire pour éviter l’affaissement

Le but de l’orthèse d’avancée mandibulaire est de libérer les voies respiratoires. Fixé sur les dents à la manière d’une gouttière, l’appareil tracte la partie inférieure de la mâchoire vers l’avant. Cet entraînement limite l’hypotonicité du voile du palais et l’affaissement de la langue vers l’arrière du pharynx, durant le relâchement musculaire nocturne. Il permet donc à l’air de circuler plus librement et la ventilation nocturne est facilitée. En effet, le relâchement des muscles et tissus durant le sommeil est l’une des causes principales de l’apnée obstructive (SAOS).

Foire aux
questions

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées. Pour toute autre question, contactez-nous et nous serons ravis d’échanger avec vous !

FAQ

Le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est généralement une condition chronique, ui peut tout à fait être bien géré avec des traitements appropriés. Cependant, parler de « guérison » peut être délicat car cela dépend de la cause sous-jacente du SAS.

Les approches de traitement du SAS peuvent inclure : la Pression Positive Continue (PPC), l’Orthèse d’Avancée Mandibulaire (OAM), certains changements de style de vie (perte de poids, l’arrêt de l’alcool et du tabac, l’ajustement de la position de sommeil, etc) , peuvent être recommandées, ou la chirurgie. Il est important de souligner que le traitement approprié dépendra de la gravité du SAS, de sa nature, des symptômes et de votre situation personnelle. Les traitements ne « guérissent » pas le syndrome, mais ils peuvent significativement améliorer la qualité de vie en réduisant les symptômes et les risques associées.

La sévérité du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est mesurée par le nombre d’événements respiratoires de type apnées ou hypopnées par heure de sommeil. Ces mesures sont utilisées pour déterminer l’indice d’apnées-hypopnées (IAH)

  • Sévérité du SAS :
    • Pas de SAS : IAH inférieur à 5 par heure.
    • Léger : IAH entre 5 et 15 par heure.
    • Modéré : IAH entre 15 et 30 par heure.
    • Sévère : IAH égal ou supérieur à 30 par heure.

La classification en termes de sévérité aide les professionnels de la santé à déterminer la gravité du SAS chez un individu et à élaborer un plan de traitement approprié. En plus de l’IAH, la gravité du SAS peut également être évaluée en tenant compte des symptômes tels que la somnolence excessive, la fatigue, les troubles de la concentration et les maux de tête matinaux. Ces aspects sont pris en compte dans l’évaluation globale de la sévérité du syndrome.

Le ronflement peut être un symptôme du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS), mais tous les ronfleurs ne souffrent pas nécessairement d’apnées du sommeil. Cependant, si vous ronflez de manière persistante et si vous présentez d’autres symptômes associés au SAS, il peut être judicieux de consulter un médecin spécialiste du sommeil. Il est important de prendre au sérieux les symptômes potentiels d’apnées du sommeil, car un traitement approprié peut aider à améliorer la qualité du sommeil, la qualité de vie et à réduire les risques pour la santé liés au SAS.

Le risque de Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est influencé par plusieurs facteurs. Certains de ces facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer le SAS, tandis que d’autres peuvent aggraver la sévérité de la condition chez ceux qui en sont déjà atteints. Voici quelques-uns des principaux facteurs de risque associés au SAS :

  • Obésité : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut augmenter la pression sur les voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction pendant le sommeil.
  • Anatomie des voies respiratoires : Certains individus ont une anatomie des voies respiratoires qui les prédispose aux obstructions pendant le sommeil, comme une taille réduite des voies aériennes supérieures ou une mâchoire inférieure plus courte.
  • Âge : Le risque de SAS augmente avec l’âge. Les muscles des voies respiratoires ont tendance à perdre de leur tonus avec l’âge.
  • Sexe : Les hommes ont un risque plus élevé de développer le SAS que les femmes. Cependant, le risque chez les femmes augmente après la ménopause.
  • Consommation d’alcool et de sédatifs : La consommation d’alcool et de certains médicaments peut relaxer les muscles des voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction.
  • Tabagisme : Le tabagisme peut augmenter l’inflammation et l’irritation des voies respiratoires, contribuant aux obstructions.
  • Maladies cardiovasculaires : Certains problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension, peuvent être associés au SAS.
  • Position de sommeil : Certains individus peuvent être plus susceptibles de développer des apnées du sommeil en dormant sur le dos.

La présence de plusieurs de ces facteurs peut augmenter le risque de développer le SAS. Il est important de noter que le SAS peut toucher des individus sans aucun de ces facteurs de risque apparents. 

Tout savoir sur le traitement de l’apnée du sommeil par l’orthèse d’avancée mandibulaire

L’orthèse d’avancée mandibulaire ne correspond pas à tous. La sévérité et l’origine des apnées, la santé dentaire du patient sont les deux critères principaux conditionnant la prescription de ce traitement par un médecin.

Un dispositif médical pour les patients souffrant de SAS modéré, ou intolérants au traitement par PPC

L’orthèse d’avancée mandibulaire n’est pas indiquée pour des formes de SAOS sévère, pour lesquelles ce traitement reste moins efficace que les appareils de PPC. Si de nombreux patients abandonnent ce traitement, prescrit en première intention, c’est essentiellement faute de soutien, de motivation ou de solution lorsque surgissent certains effets secondaires indésirables.

C’est justement là que réside le savoir-faire spécifique de SomniPlanet. La PPC reste le traitement de référence en cas de SAS sévère ou bien modéré avec de nombreux micro-éveils. Si les symptômes sont peu nombreux, que le SAS est modéré sans entraîner une fragmentation importante du sommeil, l’orthèse peut être préconisée et prise en charge par l’Assurance Maladie.

Un traitement pour les patients à la dentition en bonne santé

Une dentition en mauvaise santé constitue un obstacle à la mise en place d’une orthèse d’avancée mandibulaire. En effet, la mâchoire et les dents doivent pouvoir supporter le dispositif. Le nombre et la disposition des dents du patient sont ainsi particulièrement importants. En outre, les effets secondaires peuvent impacter la dentition. Il est donc indispensable qu’elle ne soit pas fragilisée dès le départ.

Moins efficace que les appareils de PPC en cas de SAOS sévère, l’orthèse d’avancée mandibulaire fait partie des traitements alternatifs et ne convient pas à tous les patients. Le traitement par PPC est indolore et très efficace, mais il est essentiel de se faire accompagner par des professionnels experts tels que l’équipe Somniplanet afin de garantir votre confort et vous donner toutes les chances de réussite de votre traitement pour l’apnée du sommeil.

Les orthèses sont indiquées dans le cadre d’un traitement du Syndrome d’Apnées Obstructives du sommeil modéré. La sévérité de cette maladie chronique du sommeil  est mesurée d’après l’IAH (Indice d’Apnées/Hypopnées par heure). Un diagnostic de SAS léger est posé lorsque l’indice IAH est compris entre 5 et 15. On parle de SAS modéré lorsque la mesure de l’indice est comprise entre 15 et 30. Au-delà de 30 apnées/hypopnées par heure, le SAS est sévère.

L’orthèse d’avancée mandibulaire est également prescrite aux patients qui ne tolèrent pas le traitement par PPC, qui est le traitement de référence prescrit en première intention. Le médecin peut également prescrire ce dispositif pour diminuer le ronflement.

De nombreux patients considèrent que les orthèses sont des produits moins intrusifs et plus confortables que les appareils de PPC. Ces accessoires sont en outre faciles à transporter. L’utilisation est facile, quelle que soit la position adoptée par le patient pendant le sommeil. En cas de nez bouché, l’orthèse d’avancée mandibulaire laisse également un petit espace libre pour permettre la respiration buccale.

L’orthèse d’avancée mandibulaire n’est cependant pas un produit qui convient à toutes les situations. C’est notamment le cas lorsque le patient fait l’objet d’un diagnostic de SAS sévère. Dans ce cas, l’orthèse est moins efficace que le traitement par PPC (Pression Positive Continue) qui nécessite l’utilisation d’un appareil de PPC et d’un masque qui lui est relié. En outre, le réglage initial de l’orthèse, appelé titration et qui permet de démarrer le traitement, implique de nombreuses visites chez le médecin du sommeil ou le dentiste.

Avec l’orthèse, aucun suivi à distance n’est possible, contrairement au traitement par PPC qui permet le télésuivi. Examens de contrôle et rendez-vous avec le médecin doivent donc être régulièrement mis en place. Ces engagements peuvent s’avérer lourds au quotidien, mais sont indispensables pour vérifier l’efficacité du traitement à long terme.

Les effets secondaires de ce traitement peuvent également peser sur le quotidien du patient. Sont notamment recensés, parmi les effets secondaires les plus courants :

  • l’inconfort voire la douleur dans la mâchoire ;
  • la salivation excessive ou au contraire la sécheresse buccale ;
  • l’altération de l’occlusion dentaire.

Porté chaque nuit, le procédé peut également entraîner un léger décalage des dents ou des problèmes au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire.

La prise en charge financière du traitement par orthèse d’avancée mandibulaire est assurée par l’Assurance maladie si le dispositif est :

  • prescrit par des professionnels ;
  • fabriqué sur mesure ou thermoformé ;
  • mis en place par un professionnel de l’appareil manducateur (dentiste, orthodontiste, ORL).

Lors du renouvellement, l’efficacité du produit doit être prouvée. Le renouvellement est demandé par des professionnels de santé pour obtenir une prise en charge.

Pour que le traitement soit efficace, il est indispensable de le porter toutes les nuits. L’orthèse doit également être minutieusement réglée et installée chez des patients à la dentition en bonne santé. Le patient doit par ailleurs veiller à nettoyer son orthèse dès qu’il la retire afin d’éviter tout risque d’infection.