Vous ronflez régulièrement ?

Votre ronflement est peut être associé à des pauses respiratoires nocturnes, caractéristiques du Syndrome d’Apnées du Sommeil.

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Ronflement
Apnée du sommeil

Le Ronflement est un phénomène courant

Le ronflement durant le sommeil est un phénomène courant. En moyenne, 40% des hommes sont concernés par ce problème et la prévalence chez les femmes est de 30% (1).

Le ronflement est donc très répandu et passe souvent pour un problème banal, avec lequel il faut simplement apprendre à vivre. Pourtant, le ronflement ou ronchopathie, lorsqu’il est durable et régulier, ne doit pas être pris à la légère.

En effet, outre le fait qu’il engendre une perturbation du sommeil du ronfleur et de la personne qui partage son lit, ainsi que des conséquences relationnelles importantes, le ronflement peut également être le symptôme d’un trouble sévère de la respiration : le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS).

(1) Enquête A+A Healthcare auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatives de la population générale de plus de 25 ans – janvier 2011

Apnée sommeil dépister

Le ronflement est un symptôme courant de l’apnée du sommeil

Le ronflement est une manifestation de l’instabilité des voies respiratoires d’une personne lors de son sommeil, qui crée une vibration dans les tissus mous au niveau de la gorge. Ce phénomène est souvent associé à des apnées, lorsque les voies respiratoires s’affaissent complètement. Le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est un trouble du sommeil aux lourdes conséquences pour la santé. Identifiez vos symptômes et faites notre test en ligne pour une première évaluation de risque. Puis, consultez votre médecin traitant.

Qui consulter pour votre ronflement ?

Votre ronflement est récurrent et intense ? Il perturbe votre sommeil et/ou celui de votre partenaire de lit ? Une consultation médicale est recommandée pour mesurer la sévérité de ce trouble respiratoire nocturne et identifier le risque de SAS associé.

Foire aux
questions

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées. Pour toute autre question, contactez-nous et nous serons ravis d’échanger avec vous !

FAQ

Le ronflement peut être un symptôme du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS), mais tous les ronfleurs ne souffrent pas nécessairement d’apnées du sommeil. Cependant, si vous ronflez de manière persistante et si vous présentez d’autres symptômes associés au SAS, il peut être judicieux de consulter un médecin spécialiste du sommeil. Il est important de prendre au sérieux les symptômes potentiels d’apnées du sommeil, car un traitement approprié peut aider à améliorer la qualité du sommeil, la qualité de vie et à réduire les risques pour la santé liés au SAS.

La sévérité du Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est mesurée par le nombre d’événements respiratoires de type apnées ou hypopnées par heure de sommeil. Ces mesures sont utilisées pour déterminer l’indice d’apnées-hypopnées (IAH)

  • Sévérité du SAS :
    • Pas de SAS : IAH inférieur à 5 par heure.
    • Léger : IAH entre 5 et 15 par heure.
    • Modéré : IAH entre 15 et 30 par heure.
    • Sévère : IAH égal ou supérieur à 30 par heure.

La classification en termes de sévérité aide les professionnels de la santé à déterminer la gravité du SAS chez un individu et à élaborer un plan de traitement approprié. En plus de l’IAH, la gravité du SAS peut également être évaluée en tenant compte des symptômes tels que la somnolence excessive, la fatigue, les troubles de la concentration et les maux de tête matinaux. Ces aspects sont pris en compte dans l’évaluation globale de la sévérité du syndrome.

La durée de l’examen du sommeil peut varier en fonction du type de test réalisé et des protocoles spécifiques du laboratoire du sommeil. Les deux principaux types d’études du sommeil sont la polysomnographie (PSG) et la polygraphie à domicile.

  1. Polysomnographie (PSG) en laboratoire : C’est une étude du sommeil complète réalisée dans un laboratoire du sommeil. Elle implique la surveillance simultanée de plusieurs paramètres physiologiques pendant le sommeil, tels que l’activité cérébrale, l’activité oculaire, l’activité musculaire, la fréquence cardiaque, la respiration, etc. La durée de la PSG en laboratoire est généralement d’une nuit complète, d’environ 7 à 9 heures, pour capturer les différents stades du sommeil et identifier les troubles potentiels.
  2. Polygraphie ventilatoire à domicile (PG): La polygraphie à domicile est une étude plus simplifiée réalisée à domicile. Elle surveille certains paramètres du sommeil, tels que la respiration, la fréquence cardiaque, et l’oxygénation sanguine. La durée de la polygraphie à domicile peut être d’une nuit ou de quelques nuits, en fonction des protocoles du laboratoire et des besoins diagnostiques spécifiques.

Il est important de noter que la durée exacte peut varier en fonction des pratiques du laboratoire du sommeil, des besoins du patient et de la complexité des symptômes présentés. Les professionnels du sommeil peuvent recommander la durée appropriée en fonction de l’évaluation initiale et des objectifs de l’étude du sommeil. Dans tous les cas, il est essentiel de suivre les instructions du professionnel de la santé pour garantir des résultats précis et significatifs.

Le risque de Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) est influencé par plusieurs facteurs. Certains de ces facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer le SAS, tandis que d’autres peuvent aggraver la sévérité de la condition chez ceux qui en sont déjà atteints. Voici quelques-uns des principaux facteurs de risque associés au SAS :

  • Obésité : L’excès de poids, en particulier autour du cou, peut augmenter la pression sur les voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction pendant le sommeil.
  • Anatomie des voies respiratoires : Certains individus ont une anatomie des voies respiratoires qui les prédispose aux obstructions pendant le sommeil, comme une taille réduite des voies aériennes supérieures ou une mâchoire inférieure plus courte.
  • Âge : Le risque de SAS augmente avec l’âge. Les muscles des voies respiratoires ont tendance à perdre de leur tonus avec l’âge.
  • Sexe : Les hommes ont un risque plus élevé de développer le SAS que les femmes. Cependant, le risque chez les femmes augmente après la ménopause.
  • Consommation d’alcool et de sédatifs : La consommation d’alcool et de certains médicaments peut relaxer les muscles des voies respiratoires, augmentant ainsi le risque d’obstruction.
  • Tabagisme : Le tabagisme peut augmenter l’inflammation et l’irritation des voies respiratoires, contribuant aux obstructions.
  • Maladies cardiovasculaires : Certains problèmes cardiovasculaires, comme l’hypertension, peuvent être associés au SAS.
  • Position de sommeil : Certains individus peuvent être plus susceptibles de développer des apnées du sommeil en dormant sur le dos.

La présence de plusieurs de ces facteurs peut augmenter le risque de développer le SAS. Il est important de noter que le SAS peut toucher des individus sans aucun de ces facteurs de risque apparents. 

Tout savoir sur le ronflement ou ronchopathie, ce trouble courant des voies respiratoires

 

Le ronflement peut être occasionnel, comme lorsqu’il est lié à un rhume de passage impliquant une congestion nasale. On parle toutefois de ronchopathie lorsque le ronflement devient chronique. La personne ronfle alors chaque nuit et sa respiration est très bruyante. Le ronflement peut atteindre 90 dB, équivalent au bruit du passage d’un camion.

On distingue le ronflement nasal, qui a lieu en cas de respiration par le nez, du ronflement buccal, lié à la respiration par la bouche. À l’origine du ronflement ou ronchopathie nasale, on peut retrouver :

  • une cloison nasale déviée ;
  • une congestion nasale ;
  • des voies respiratoires nasales étroites.

L’air a alors du mal à circuler dans les voies respiratoires où il rencontre des obstacles, ce qui engendre un ronflement chronique. Les causes sont bien différentes en cas de ronflement buccal. Dans ce cas, ce sont les muscles de l’arrière de la gorge qui se relâchent, notamment le voile du palais, la langue et la luette. Les voies aériennes supérieures perdent alors leur tonicité, pourtant requise pour les garder ouvertes et faciliter le passage de l’air lors de la respiration . Des amygdales volumineuses peuvent être un facteur aggravant à ce phénomène.

Pendant le sommeil, les voies respiratoires supérieures doivent être dégagées afin de permettre une circulation de l’air sans entrave. Durant les phases de sommeil les plus profondes, un relâchement musculaire généralisé provoque un affaissement de certains organes, comme la langue et les tissus graisseux. Ce relâchement peut ainsi provoquer une instabilité du pharynx et du larynx entravant la libre circulation de l’air inspiré. Les parties molles de la gorge, telles que le voile du palais et la luette commencent à vibrer de manière bruyante : le ronflement est alors constaté. 

 

Dans certaines situations, l’origine du ronflement peut être due à une anomalie anatomique par exemple, l’hypertrophie du voile du palais, des amygdales, de la langue, etc. 

 

Il existe d’autres facteurs favorisant l’apparition du ronflement, tels que l’âge qui diminue la tonicité musculaire, le surpoids, la position dorsale, ou encore la prise de médicaments, d’alcool ou le tabagisme.

Lorsqu’il est occasionnel, le ronflement ne représente pas une menace pour la santé. Les personnes qui souffrent de ronchopathie ou de ronflement chronique doivent cependant se montrer vigilantes. En effet, le ronflement ou ronchopathie fait partie des symptômes majeurs du syndrome d’apnées obstructives du sommeil. Plus de 95 % des personnes apnéiques ronflent. Or, ce trouble respiratoire nocturne peut avoir des conséquences importantes sur la santé.

Ronfler impose au dormeur un effort supplémentaire à la respiration. Mais ce sont surtout les pauses respiratoires (apnées et hypopnées), engendrées par l’affaissement total ou partiel du pharynx, du voile du palais et de la luette, qui entraînent un manque d’apport en oxygène aux organes, et une fragmentation du sommeil, et ce, de manière répétée durant toute la nuit. Ces pauses respiratoires impactent fortement la santé du ronfleur au quotidien mais également à long terme. Le risque principal, hormis les risques d’accidents liés à la somnolence diurne, est le développement d’une hypertension artérielle, d’une insuffisance cardiaque, d’un diabète, la survenue d’un AVC ou d’une infarctus.

Le ronflement ou ronchopathie ne doit donc pas être pris à la légère. Il doit éveiller la vigilance et pousser la personne concernée à s’interroger sur l’intensité et la régularité de son ronflement, et à rechercher d’autres symptômes nocturnes tels que l’hypersudation ou le besoin régulier d’uriner pendant la nuit, et diurnes tels que la somnolence excessive, l’irritabilité, le manque de concentration.

Notre test en ligne est là pour vous aider à évaluer votre sommeil et votre risque concernant le syndrome d’apnées du sommeil  à vous aiguiller le cas échéant vers votre médecin. Votre médecin généraliste est en effet la première personne à consulter en cas de doute.

Avant même la mise en place de dispositifs médicaux, pour améliorer la qualité de votre sommeil ou soulager votre partenaire de lit, vous pouvez mettre en place de nouvelles routines de vie et de sommeil pour  limiter vos ronflements. En effet, certains facteurs aggravants peuvent être évités :

  • l’alcool ;
  • le tabac ;
  • la prise de somnifères ou autres médicaments myorelaxants;
  • la position dorsale ;
  • le surpoids ou l’obésité.

L’alcool et la prise de certains médicaments favorisent en effet le relâchement des muscles qui soutiennent les tissus de la gorge. Il en va de même de la présence de graisse dans les tissus autour du pharynx, liée au surpoids. Le tabac, quant à lui,  irrite les muqueuses des voies respiratoires, qui enflent en réaction de l’inflammation. En outre, la position dorsale entraîne la langue ainsi que les amygdales vers l’arrière, ce qui favorise l’obstruction des voies aériennes supérieures.

Adapter son hygiène de vie est un premier pas pour arrêter de ronfler. En cas de syndrome d’apnées obstructives du sommeil avéré, la mise en place d’un traitement est cependant indispensable. En fonction du diagnostic et de votre situation personnelle, votre médecin pourra vous prescrire  divers traitements et dispositifs médicaux pour traiter l’apnée du sommeil :

  • l’orthèse d’avancée mandibulaire ;
  • l’appareil de pression positive continue (PPC) ;
  • l’opération chirurgicale.

L’appareil de PPC est le traitement le plus efficace pour le Syndrome d’Apnées Obstructives du sommeil sévère. Il est en outre adapté aux syndromes modérés sous certaines conditions.

 

Lorsque le ronflement n’est pas associé au Syndrome d’Apnées du Sommeil, plusieurs solutions s’offrent à vous, tels que l’orthèse anti-ronflement, le gilet positionnel, la chirurgie ORL, ou bien les bandelettes nasales.

Très répandu, le ronflement ou ronchopathie est parfois, lorsqu’il est durable, important et régulier le symptôme d’une maladie respiratoire du sommeil : le syndrome d’apnées du sommeil (SAS). Il est alors important de réagir en adoptant une bonne hygiène de vie et en consultant son médecin pour obtenir un diagnostic. En cas de SAS avéré, l’équipe de SomniPlanet vous accompagne  alors à mettre en place votre traitement par PPC (pression positive continue) de manière personnalisée, afin de retrouver des nuits paisibles et profiter de tous les bénéfices d’une bonne qualité de sommeil.